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Stratégie des compagnies pétrolières et économie européenne : cas de BP et Shell

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12 janvier 2006

BP : résultats pour 2005

Les ouragans ont pesé sur la production trimestrielle de BP

REUTERS | 11.01.06 | 08:59


LONDRES (Reuters) - BP annonce une hausse de sa production de pétrole et de gaz au quatrième trimestre à 4,01 millions de barils équivalent pétrole par jour (bepj), contre 3,8 millions sur le trimestre précédent, marqué par les ouragans aux Etats-Unis.
Ce chiffre se situe dans le bas de la fourchette des estimations d'analystes, qui allait de 4,0 à 4,2 millions de bepj et est inférieur aux 4,095 millions du quatrième trimestre de 2004.
Un porte-parole de la compagnie britannique a précisé que la production moyenne sur l'ensemble de 2005 devrait avoisiner 4,0 millions de bepj, en dessous donc de l'objectif de 4,1 à 4,2 millions que s'était fixé le groupe avant que ses installations du Golfe du Mexique soient frappées par les ouragans.
BP, deuxième compagnie pétrolière cotée mondiale par la capitalisation boursière, explique dans un communiqué que les résultats du quatrième trimestre seront amputés d'environ 400 millions de dollars par les coûts de l'ouragan Katrina et de la fermeture de la raffinerie de Texas City.
"La production n'a pas été aussi fantastique qu'ils l'espéraient", a commenté Geoff Langham, responsable du courtage chez CMC Markets. "BP a sous-performé sur le dernier trimestre. Je suppose qu'on assistera à un mouvement initial de vente à l'ouverture."
L'action BP a terminé mardi à 643-1/2 pence.
Les analystes financiers s'attendent à ce que le groupe publie le mois prochain des résultats annuels 2005 record, la hausse des cours des produits pétroliers ayant plus que compensé son incapacité à accroître sa production.

Source: Le Nouvel Observateur

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6 janvier 2006

Analyse des résultats

Le contexte actuel du marché mondial du pétrole est marqué d'une part, par l'accroissement de la demande de pétrole suite au développement économique de nombreux pays, et de l'autre, par la baisse de l'offre suite à la diminution des réserves naturelles et aux catastrophes qui ont touché les sites d'exploitation aux Etats-Unis.

Dans ce cadre la stratégie des grandes compagnies pétrolières est de se réorienter vers ce que l'on appelle "les sources non-conventionnelles" de pétrole. Il s'agit de sables ou de schistes bitumineux, dont l'exploitation est plus difficile et par conséquent plus chère. Un bon exemple c'est la multinationale Royal Dutch Shell, qui semble tout mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs stratégiques annoncés qui visent principalement la diversification des actifs et des sources d'exploitation. Shell est en train de se retirer des marchés moins attractifs et de se diriger vers les pays qui disposent de pétrole non-conventionnel par un plan d'investissement très important. Elle est l'une des compagnies les plus actives au Canada, là où il y a l'un des plus importants gisements de sables bitumineux.

Pour ce qui concerne BP, il faut remarquer surtout son implication récente dans le secteur de l'énergie renouvelable, notamment par le lancement d'un programme d'investissement dans les activités de génération d’électricité à faible émission de gaz carbonique, à partir de l'énergie solaire et éolienne.

Suite à ces évolutions, les économies de tous les pays subissent une double pression inflationniste, générée d'un côté par le renchérissement du pétrole classique et de l'autre par le coût élevé de l'exploitation des sources non-conventionnelles. Aussi bien les autorités publiques que les entreprises sont amenées à y réagir. En Europe, nous assistons à la mise au point des stratégies de lutte contre "un pétrole trop cher" aussi bien au niveau national, qu'au niveau communautaire.

Dans le cadre de notre veille d'environ trois mois, nous avons remarqué l'abondance, voire la redondance, des sources d'information concernant le secteur pétrolier. Cela a constitué d'ailleurs la principale difficulté dans la réalisation de notre travail. Cette abondance s'explique le plus probablement par le fait que le pétrole reste l'une des matières premières primordiales pour le bon fonctionnement de l'économie et de la vie quotidienne. Cependant, nous avons essayé de cibler le mieux possible le thème de notre recherche et de sélectionner les informations les plus pertinentes à l'aide des outils de veille recensées dans la catégorie "Méthode". De ce fait nous espérons avoir bien appliqué les consignes qui nous ont été donné en cours et par cela avoir contribué à mettre en évidence les enjeux du secteur pétrolier.

Raluca NOVAK & Férima DIOP & Régis MBAFOU

5 janvier 2006

2006 : Conférences sur le pétrole

Source : ConferenceAlerts.com

New

Pakistan Oil, Gas & Energy Conference 18 May 2006 Karachi Pakistan

January 2006

13 NEW
IP Week 2006 London United Kingdom
17 NEW
2nd annual PFI Energy Finance Forum London United Kingdom
18 NEW
Risk Management in the Construction and Energy Sectors Vancouver, BC Canada

February 2006

27
7th Annual Middle East Refining Conference Dubai United Arab Emirates
27 NEW
Oil & Gas Forum 2006 Jakarta, Indonesia Indonesia
28 NEW
Future Fuels Africa 2006 Johannesburg , South Africa South Africa

March 2006

06
Kuwait 2nd International Oil and Gas Conference and Exhibition Kuwait

April 2006

07
2006 APPEA Conference & Exhibition Gold Coast, Queensland Australia

May 2006

07
APPEA 2006 Gold Coast, Queensland, Australia Other
14
6th Annual Oil and Gas Pipelines in the Middle East Conference Abu Dhabi United Arab Emirates
18 NEW
Pakistan Oil, Gas & Energy Conference Karachi Pakistan

4 janvier 2006

Shell au Canada

Shell Canada dément les rumeurs de rachat de la part de Royal Dutch Shell

3 janvier 2006

Presse Canadienne

CALGARY (PC) - Les actions de Shell Canada ont perdu plus de 3 pour cent de leur valeur, mardi, après que la direction de ce producteur de pétrole et de gaz eut déclaré qu'elle "n'a pas été informée" d'une éventuelle offre de rachat de la part de la société mère Royal Dutch Shell.

Le cours de l'action de Shell Canada a clôturé en baisse de 1,55 $, à 40,50 $, même si le sous-indice du secteur de l'énergie à la Bourse de Toronto a gagné plus de 2,5 pour cent, grâce à l'augmentation des prix du pétrole.Les pertes enregistrées mardi n'ont toutefois pas effacé entièrement le gain de 9,5 pour cent de vendredi dernier, lorsque l'action de Shell Canada avait atteint en cours de séance un sommet historique de 42,35 $. Les investisseurs boursiers avaient alors réagi à des rumeurs prêtant à Royal Dutch Shell l'intention de racheter toutes les actions de sa filiale canadienne qu'elle ne détient pas déjà.

Royal Dutch Shell, dont le siège social est situé à La Haye, aux Pays-Bas, devrait débourser quelque 7 milliards $ pour acquérir la participation de 22 pour cent qui lui manque pour devenir l'unique propriétaire de Shell Canada.

La direction de Shell Canada a réagi à ces rumeurs, mardi, à la demande de la Bourse de Toronto.

Dans un communiqué, la société qui a son siège social à Calgary affirme "qu'elle n'a pas été informée d'une éventuelle intention de Royal Dutch Shell plc de faire une telle offre" aux actionnaires minoritaires.

Shell Canada a refusé de faire de plus amples commentaires.

La société de Calgary est un important producteur de pétrole et de gaz, en plus d'exploiter un réseau national de stations-service. Son actif le plus précieux est une participation de 60 pour cent dans le gisement des sables bitumineux d'Athabasca, dans le nord de l'Alberta.

Shell Canada a déjà fait part de son intention d'investir jusqu'à 17 milliards $ au cours des cinq prochaines années, principalement dans le développement des sables bitumineux.

Les fortes augmentations des prix du pétrole et du gaz permettent à des géants mondiaux du secteur de l'énergie, tels que Royal Dutch Shell, de disposer de liquidités importantes qu'elles peuvent utiliser pour des prises de contrôle. Au début du mois de décembre, la société américaine ConocoPhillips a ainsi déposé une offre d'achat amicale de 35,6 milliards $ US pour le producteur de gaz Burlington Resources. Ces deux entreprises comptent d'importantes installations au Canada.

Deux des plus importantes sociétés canadiennes du secteur de l'énergie, soit Shell Canada et la Pétrolière impériale, sont contrôlées par de grandes sociétés mères étrangères. L'Impériale a pour principal actionnaire la société américaine Exxon Mobil, qui détient 69 pour cent des actions.

Source: LesAffaires.com

29 décembre 2005

Shell en Amérique Latine

Petrobras acquiert les actifs de Shell en Uruguay, Paraguay et Colombie

                        

Redigé le lundi, 26 décembre 2005 dans Latinanews.com, Pétrole, Energie

Le géant pétrolier anglo-hollandais, Royal Dutch Shell, a vendu ses actifs en Uruguay, Paraguay et Colombie à la brésilienne Petrobras. Shell signale que les contrats concernent l'ensemble de ses activités dans ces pays u compris les 223 stations services, ainsi que les opérations de combustibles commerciaux, lubrifiants, aviation, marine, GPL.

En Uruguay, Petrobras prendra en charge le fonctionnement de 89 stations gazières sur tout le territoire, les installations pour la commercialisation de combustible pour l'aviation à l'aéroport international de Montevideo et la vente d'asphalte.

Au Paraguay, Petrobras acquiert 134 stations services réparties sur tout le pays, 52 d'entre-elles possédant des petites boutiques de vivres, les actifs pour la commercialisation de GPL et les installations pour la vente de produits pour l'aviation dans les aéroports de Asuncion et Ciudad del Este, à la frontière du Brésil.

En Colombie, l'accord avec Petrobras concerne spécifiquement la vente de 38 stations de gaz et les opérations de combustibles commerciaux, auxquels s'ajoutent une usine de lubrifiants à Puente Aranda et le dépôt pétrolier de Santa Marta.

Pétrobras a déclaré avoir payé près de 140 millions de dollars l'ensemble de ces actifs à Shell.

Source : www.americaeconomia.com

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23 décembre 2005

BP en Russie

BP sells Russian assets for $1bn

Terry Macalister
Thursday December 22, 2005
The Guardian


BP has sold the first significant slice of its Russian holdings since it bought TNK three years ago. The sale price of about $1bn (£574m) is twice what it paid for the assets. The company insisted the move did not signal any waning of interest in Russia, which has been a major contributor to BP's overall production growth.

The assets sold include a 75% stake in TNK-Sakhalin which has rights to explore the Lopukhov field with estimated reserves of 733m barrels. There is controversy over drilling near Sakhalin, an island off Russia's east coast, since Shell started developing an offshore field there close to where whales feed. BP's holding has been sold for an estimated $400m to Sibneft, a Russian oil group owned by state-controlled Gazprom. BP also sold four other subsidiaries to privately-owned Russneft for around $600m. These include Saratovenftegas, which produces 42,000 barrels of oil equivalents a day with reserves of up to a further 136,000 a day.

In addition BP is selling the Orsk refinery and more than 100 petrol stations in Orenberg, Siberia, plus a lubricant firm.

"TNK-BP is pleased that we have been able to make this sensible adjustment to our inherited portfolio of assets," said Robert Dudley, chief executive of TNK-BP.

Fadel Gheit, analyst with Oppenheimer & Co brokerage in New York, said: "Now BP has had time to assess all the operations [after buying TNK] it makes sense for it to keep the best ones and dispose of those which don't provide so much value."

13 décembre 2005

Classement des multinationales pétrolières

Dans son numéro du 12 décembre 2005 le magazine "Petroleum Intelligence Weekly" (inscription possible pendant 30 jours gratuitement sur le site d'Energy Intelligence) a publié un classement des principales multinationales pétrolières. Ce classement a été réalisé à partir de huit critères : la production, les réserves, les ventes, la capacité de raffinage, le chiffre d'affaires, le profit net, les actifs totaux et le nombre de salariés. Suite à la pondération de ces critères les deux compagnies pétrolières analysées, BP et Shell, ont occupé respectivement la 5e et la 6e place. A l'exception de la compagnie américaine Exxon, qui occupe la 2e place, les premières positions ont été prises par des compagnies originaires des pays en développement, telles que Saudi Aramco (Arabie Saoudite, 1ère place), PDV (Venezuela, 3e place) et NIOC (Iran, 4e place), qui sont des compagnies publiques à 100%.

Ce classement sera suivi par un rapport annuel, "The Energy Intelligence Top 100 : Ranking the World's Oil Companies 2006", qui est une analyse détaillée des multinationales pétrolières en terme de management, marketing, situation financière etc. La mauvaise nouvelle c'est qu'il est payant et c'est cher (environ 1000 USD) !!!!

13 décembre 2005

Shell : programme d'investissement

Cercle Finance le 13-12-2005 à 10:17:00

Royal Dutch Shell: programme d'investissement de 19mds$

(Cercle Finance) - La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell annonce un important programme d'investissement en capital d'environ 19 milliards de dollars dans le but de renforcer ses activités amont et d'améliorer la profitabilité de ses activités aval. Les investissement dans l'amont devraient atteindre 15 milliards de dollars en 2006, dont environ 2 milliards de dollars de dépenses d'exploration, hors participation minoritaire dans le projet Sakhalin. 55% de la hausse des investissements dans l'amont visent à développer de nouveaux projets et à développer l'exploration, tandis que 20% de cette hausse est destinée à l'amélioration de l'exploitation des champs existants. Les investissement dans l'aval devraient dépasser les 4 milliards de dollars.

A Londres, le titre Royal Dutch Shell grimpe de 0,8% à 1084 pence.

9 décembre 2005

France 2 : Complément d'enquête

Pétrole : à qui profite la hausse ?

http://info.france2.fr/complement-denquete/emissions/15400507-fr.php

Le 7 novembre 2005 la chaîne de télévision France 2 a diffusé l'émission Complément d'enquête : "Pétrole : à qui profite la hausse ? ". Les reportages présentés ont abordé une vaste problématique : la hausse du prix du pétrole suite aux ouragans qui ont frappé les Etats-Unis, le pétrole non-conventionnel, les nouveaux acteurs du marché et l'exploitation du charbon. Tous ces reportages et plusieurs autres dossiers très intéressants sur le sujet sont disponibles en ligne sur le site de France 2 (cliquer sur le lien ci-dessus). Concernant la stratégie du groupe BP, nous attirons votre attention plus précisément sur le reportage "La ruée vers l'or noir" à la fin duquel il y a un entretien avec le PDG de BP France, M. Jean-Claude Jouffroy.

8 décembre 2005

Fiscalité croissante pour les compagnies pétrolières au Royaume-Uni

Oil companies protest as rate doubles to 20%

Terry Macalister
Tuesday December 6, 2005
The Guardian


The chancellor was accused yesterday of increasing the chances of an energy crisis by launching a £2bn-plus a year tax raid on North Sea operators.

The furious reaction from oil and gas companies, which claimed it would chase away investment, came after Mr Brown imposed his second windfall tax on the cash-rich oil and gas industry within three years. He has raised corporation tax to a total of 50% through a second supplement of 10% in a move that will net more than £2bn a year and £6.5bn by 2008, the UK Offshore Operators' Association said.

Gordon Brown argued that the move was justified, given the impact on the wider economy of oil prices rising from $25 a barrel to more than $55. Returns in the North Sea were now nearly 40% on capital, compared with ordinary returns on capital of 13%, he pointed out.

He said: "With the tax on new development in the North Sea now lower than in the USA and Gulf of Mexico, Norway, Italy and Australia, and in order to strike the right balance between producers and consumers, I will raise the supplementary North Sea charge from 10% to 20%."

To soften the blow, he gave a small tax break to encourage exploration of the most difficult fields. He also promised no further tax hikes during this parliament.

But UKOOA, which represents most North Sea firms, said the move would have a catastrophic impact on confidence amid rising fears of energy shortages and power blackouts. "The chancellor's move has pre-empted the energy policy review and will distort its outcome," said UKOOA's chief executive, Malcolm Webb.

"His move could not come at a worse time. North Sea activity has recovered remarkably since 2002, when it was last hit by a punitive tax change ... It is extraordinary that the government has not appeared to have learned from past experience, and its failure to do so will cost this country heavily in terms of jobs, inward investment, balance of trade, security of supply and tax revenues. It will deter investment in new fields and make older fields less attractive."

Shares in leading North Sea companies fell in the City and the independent oil consultancy Wood Mackenzie calculated that £8.2bn worth of value had moved from the industry to government.

Analysts believe the windfall tax hit will cost BP at least an extra £350m, on top of the £1.2bn a year it already pays. This is quite a small sum for a firm with profits of £3.5bn in just the third quarter of this year but much of the profits are earned abroad.

A spokesman for BP, Britain's biggest company, said last night: "Tax is tax. The government imposes it and we pay it." But he also warned that "money that goes in taxes is not available for investment."

Tullow Oil, a medium-sized firm with gas fields in the southern North Sea and substantial holdings in Africa, said the tax hike was a disappointment but "no surprise." Tom Hickey, finance director, said: "This is a disappointment but it's not going to make us change our strategy."

Another spokesman said it may help if it drove out larger firms. "Arguably, we could benefit if it removes competition and encourages the sell-off of assets."

The City broker Investec Securities agreed, noting that the tax rise of 2002 led to a 13% fall in North Sea capital spending. "This could speed up the exit of the larger players and slow the entry of new smaller players," said Jonathan Copus, oil analyst. "This is not a very good long-term strategy for a mature hydrocarbon basin."

Mike Warburton, of the accountants Grant Thornton, put it more dramatically: "Corporation tax on oil companies was already 40% and is now going up to 50%. Along with the other taxes on oil companies, the government now effectively owns more of the oil companies than the shareholders do."

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